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Le second volet d’aide, jusqu’à 5000 euros, désormais ouvert aux indépendants et entreprises, même sans salarié !
mardi 5 mai 2020, par
Alors que la prise en charge des loyers par le Fonds de solidarité était jusqu’ici assorti de la condition d’avoir des salariés, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a annoncé lundi que les TPE et les indépendants, en difficultés financières, pourront désormais de bénéficier de "jusqu’à 5.000 euros pour payer leur loyer".
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Le Fonds de solidarité pour les TPE pourra prendre en charge les loyers des indépendants qui n’ont pas de salarié et ne sont pas éligibles au prêt garanti par l’Etat (PGE), a annoncé lundi 4 mai le ministre de l’Economie Bruno le Maire. "Nous avons décidé que tous les indépendants, tous les entrepreneurs qui n’ont pas de salarié, qui se sont vu refuser un prêt garanti par l’Etat et qui ne peuvent pas payer leur loyer pourront avoir accès au deuxième étage de ce fonds de solidarité", a déclaré M. Le Maire au micro de France Inter . Il a ajouté que les très petites entreprises pourront donc bénéficier de "jusqu’à 5.000 euros pour payer leur loyer". La prise en charge des loyers par le Fonds de solidarité était jusqu’ici assorti de la condition d’avoir des salariés.
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Le premier étage de ce fonds est constitué d’une aide pouvant aller jusqu’à 1.500 euros par mois pour les entreprises dont le chiffre d’affaires a chuté d’au moins 50% durant le confinement, le deuxième étage étant réservé aux entreprises menacées de faillite. Bruno Le Maire a rappelé que "les grandes foncières se sont engagées à annuler les loyers sur trois mois pour toutes les très petites entreprises de moins de dix salariés".
Le ministre a également confirmé que le Fonds de solidarité ne s’arrêtait pas au 11 mai mais au 31 mai , et qu’il serait prolongé au-delà pour les entreprises dont les activités seraient encore à l’arrêt comme les cafés, les restaurants ou l’évènementiel. "Le 11 mai, tous les commerces doivent reprendre leur activité et ils continueront à bénéficier d’un soutien financier de l’Etat", a assuré M. Le Maire, qui a reconnu qu’il "y aura des faillites" dans les commerces et les très petites entreprises malgré les aides publiques.