Accueil > Actualités > COVID-19 / Les startups bénéficient également d’un plan de soutien financier (…)
COVID-19 / Les startups bénéficient également d’un plan de soutien financier sans précédent
jeudi 26 mars 2020, par
Coronavirus : l’Etat annonce un plan de 4 milliards d’euros pour les startups
Face à une crise "sans précédent" dans l’activité économique mondiale, le gouvernement multiplie les annonces de soutien aux entreprises françaises. La chute d’activité économique générée par la pandémie de Covid-19 met en souffrance le monde de l’entreprise, confrontée à un ralentissement inédit. L’activité du secteur privé dans la zone euro a ainsi chuté en mars à un rythme "sans précédent". Selon un économiste du cabinet Markit, l’effondrement de l’activité globale surpasse "de loin" celui observé "au plus fort de la crise financière mondiale" .
Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé un plan de soutien aux startups françaises, ce mercredi 25 mars. L’enveloppe se chiffre à près 4 milliards d’euros, mobilisés pour soutenir la trésorerie des startups. Le secrétaire d’Etat Cédric O a dévoilé les grandes lignes de ce plan, construit avec la Banque publique d’investissement (BPI) et le secrétariat général pour l’investissement. Ces mesures comprennent notamment des prêts de trésorerie garantis par l’État, ainsi que le versement accéléré du crédit impôt-recherche 2019 et des aides à l’innovation, précise Cédric O.
La veille, Bruno Le Maire avait lui insisté sur la nécessité de faire respecter les délais de paiement. Le ministère de l’Economie et la Banque de France ont ainsi annoncé la mise en place d’un comité de crise, qui "permettra de traiter en temps réel les cas les plus graves de détérioration du crédit inter-entreprises". Il s’agira notamment de "désamorcer une tendance à la cessation ou au retard de paiement" , selon Bercy et la banque centrale.
Les deux institutions ont détecté des "difficultés significatives récentes dans le règlement des achats de la part de certaines entreprises", ce qui les "amène à mobiliser les représentants des organisations socioprofessionnelles pour résoudre ces difficultés".